On the surface : Shirakawa-go, Japan

 

Im starting out a new section! It’s a sort of cousin of the Graphic Tours, only with more of a texture approach. I noticed that I kept taking these close-ups that conveyed the atmosphere of a place in a more “sensory” way. I feel that exploring the materials in which people surround themselves gives real clues about their identity and their state of mind.

It’s only fitting to start with Japan…a country where the touch might even be more important than the visual and where singular textures are celebrated.

I’ve posted pictures of Shirakawago, a historic village in the Japanese Alps, here before, showing the undeniably bucolic side of the place. This isn’t so obvious when you come there in the spring, but looking at the details you can get a sense of the wilder, harsher feel of the place. Winters up there in these farms are undoubtedly tough and the thick  layers of straws, the darkened cast iron and the rusty metal are telling the story of the long cold months. I love this more primitive side of Japan, its roughness echoes a deeper sense of nature, an elementary one.

Je démarre une nouvelle rubrique aujourd’hui! C’est un peu une cousine des Graphic Tours, mais avec une approche plus “texture”. En effet, j’ai réalisé que je prenais souvent des photos de gros plans qui, rassemblées, racontent l’atmosphère d’un endroit de façon différente, d’un point de vue plus sensoriel. J’ai l’impression qu’en s’attardant sur les matériaux dont les gens s’entourent on peut avoir une lecture de leur identité et de leur état d’esprit. C’est l’objectif de cette nouvelle section!

Il est assez naturel de commencer avec le Japon, un pays où la dimension du toucher est peut-être même plus importante que le visuel, et où on chérit les imperfections.

J’ai déjà posté ici quelques photos de Shirakawago, ce village traditionnel des Alpes Japonaises, mais jusqu’alors c’est plutôt le côté bucolique de l’endroit que j’ai montré. C’est probablement moins évident à apercevoir quand on vient au printemps, mais en prêtant attention aux détails on peut sentir aussi le côté plus rude et sauvage de l’endroit. Les hivers là-hauts dans ces fermes sont indéniablement rigoureux, et à voir les épaisses couches de paille, la fonte noircie et la tôle rouillée par les éléments on devine en filigrane ces longs mois à combattre le froid. J’aime beaucoup cet aspect plus primitif du Japon de l’intérieur et sa rudesse qui fait écho à une nature plus profonde, plus élémentaire.

 

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