After the chaos of Beirut, its cramped traffic and glass towers popping in every corner, this pretty much felt like paradise lost. We’re maybe two hours away from the capital, in a valley whose steep slopes have been a refuge for those in need of hiding since the Palaeolithic. It then became the “Holy Valley” when later it sheltered Christian Communities -mostly Maronites- and their monasteries.
Let me tell you that you still get that “finally some peace and quiet” feeling today. What a gorgeous place to hide away!
We were based in Hasroun, at Jacqueline’s, and without a car we basically had two options: walking up or down. We would end up doing both, but on that first afternoon we took the road that was climbing the hill, fantasizing for a second that we might reach the top of that barren mountain (you know, the kind of pipe dream that make you walk tirelessly).
I only really realize now how enchanting the landscape was on that warm spring day. The clear sky, the wild flowers, the orchards on the side of the road and the divine smell of pines (a personal favourite). There were still traces of that Lebanese construction fever at the beginning of the road, lonely houses being built with the promise of a breathtaking view and workers looking at us like we were lost. As we got higher, the scenery came back to its original self, the graceful trees and hills were those of antique drawings and I was expecting to see pilgrims appearing at any moment.
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The Qadisha Valley is a UNESCO site.
Après le chaos de Beyrouth, ses rues paralysées par la circulation et ses tours de verre qui poussent sur les ruines des palais d’hier, cette vallée reculée avait un tout d’un coup un vrai goût de paradis perdu. Nous sommes à deux heures de route de la capitale, dans un endroit qui sert de refuge depuis le Paléolithique, sa topographie escarpée en faisant le parfait endroit pour quiconque aurait besoin de disparaître. Elle deviendra par la suite “Vallée Sainte” en accueillant bon nombre de communautés chrétiennes -principalement des Maronites- qui y construiront une multitude de monastères.
D’une certaine façon, ce sentiment d’être “enfin en paix” persiste encore aujourd’hui. Quel endroit magnifique pour se cacher !
Nous étions basés à Hasroun, chez Jacqueline, et n’ayant pas de voiture, nous avions deux options au départ du village : descendre ou bien monter. Les deux allaient s’avérer excellentes, mais cet après-midi là, c’est en direction des hauteurs que nous irions, attirés par les monts rocheux et lisses au-dessus de nous, et rêvant une seconde que nous pourrions arriver au sommet (le fameux fantasme de randonneur qui vous fait marcher jusqu’à l’épuisement!).
Ce n’est qu’en voyant les images aujourd’hui que je réalise vraiment la beauté de ce paysage. Ce ciel cristallin, ces fleurs sauvages de printemps, ces vergers et cette divine odeur de pins (ma préférée)… Au début de la route, on pouvait encore voir des signes de cette fièvre de la construction toute libanaise, des villas en béton nu, perchées sur des escarpements solitaires avec l’espoir d’une vue panoramique, et des ouvriers au travail, nous regardant d’un air interrogateur. Puis, en montant plus haut, le paysage renouait avec ses racines, et soudain la ligne gracieuse des arbres et des collines était celle des gravures anciennes, promettant presque l’apparition d’un groupe de pèlerins au détour d’un lacet.
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La vallée de la Qadisha est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Bonnel
Absolument superbe! Merci pour ces magnifiques images.
The mood : Hasroun, Qadisha valley, Lebanon | The Voyageur
[…] The pictures were taken in Hasroun or in the villages right nearby. The Qadisha Valley is a UNESCO site. More pictures of the Qadisha valley here. […]