The truth is, my French education tells me that it’s the “things” that hold the culture, where will we be without our old stones, our antiques, our cobblestone streets? We take them for granted and somehow fool ourself into thinking that as long as they’re around the culture’s intact. Of course Japan makes you question that assessment. I found that their culture was living in a myriad of ephemeral things : gestures, behaviors and tiny details. In the meantime they have a loose relationship to preserving things and buildings (unless they have a use, in which case they keep them spotless, but then again it’s the function that keep them alive, something quite immaterial indeed…), it scares me a bit, but also fascinates me for it tastes like a sort of freedom.
Maybe if in France we weren’t so focused on our visible heritage we would find the time to keep things like politeness alive, that trait my parents describe to me as a reliquat from the 50’s…
I leave you with the pictures of the Okura, its plush carpets, toffee velvets and muted golds. It was a beautiful mid-century rendition of Japanese tradition indeed, a reinvention, surely a popular exercise in these parts…
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There is an interesting article about the subject in the New York Times Style Magazine.
Thankfully, it seems like food is the part of our “living” heritage that keeps living on, here in France. Maybe that’s our way of beeing nice.
La difficulté pour moi, c’est cette terrible éducation française, celle qui me dit que ce sont les “choses” le premier témoin de la culture, où serions-nous sans nos vieilles pierres, nos antiquités et nos rues pavées ? On les tient un peu -beaucoup- pour acquises, et il faut l’avouer, on se repose un peu dessus, pensant que tant qu’on les préserve la culture n’a pas de souci à se faire. Bien sûr, la vision des Japonais trouble un peu cette logique. J’ai été émerveillée de voir à quel point leur identité vivait, elle, au travers de choses très éphémères : gestes, comportements et menus détails. Parallèlement, ils semblent en effet avoir peu de considération pour la préservation des choses concrètes (qu’ils entretiennent parfaitement tant qu’elles sont utiles, mais c’est la fonction qui dans ce cas les maintiennent vivantes, encore de l’immatériel…), il faut admettre que cela m’effraie, mais cela me fascine aussi, car quelque part, il y a de la liberté là-dedans.
Je me demande si en France, en étant un peu moins obnubilés par notre patrimoine “visible” on trouverait plus de temps pour faire survivre des petites choses comme la politesse, ce trait que mes parents me décrivent comme un reliquat des années 50…
Sur ce, je vous laisse avec les fameuses photos de l’Okura, avec ses moquettes épaisses, ses velours aux couleurs de caramel et ses ors profonds. C’était en effet une superbe variation moderniste de la tradition décorative japonaise, une réinvention, ce sport national…
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Je vous encourage à lire le très bon article du New York Times Style Magazine sur le sujet.
Heureusement la cuisine et la nourriture semble être la part de notre héritage “vivant” qui se préverve mieux, c’est peut-être notre façon d’être aimables !








Itinerary : 17 days in Japan | The Voyageur
[…] glimpse of the city. Highlights of our time there involved serious architecture splendor with the Okura, the Reiyukai Shakaden temple and the gallery of Horyuji treasures. Autumn was starting when we […]