I’ve been to the Venice Art Biennale in June, so you could say that this post is long due! But it’s going on until november 22nd, so it’s still time to see this year’s edition if you have the occasion. Obviously going to the Biennale means seeing a lot of contemporary art, which tends to be of inegal quality, but I found it even more true there. This is why I wanted to point out the things I found worthwhile to help you navigate the many, many things on display. If you’re short on time I would suggest to only to the Arsenale and to keep some time to see a few collateral events.
Je suis allée à la Biennale d’Art de Venise en juin dernier, donc on peut dire que ce post s’est un peu fait attendre ! Cela dit, la clôture ne sera que le 22 novembre, donc il est encore temps d’y aller si vous avez l’occasion. Bien entendu, le principe de la Biennale, c’est qu’on y voit beaucoup d’art contemporain, celui-ci a généralement tendance à être de qualité inégale, mais j’ai trouvé ça encore plus vrai ici. C’est pour cela que j’avais envie de pointer les choses qui m’ont semblé valoir le détour, pour vous aider à naviguer parmi les très, très nombreuses œuvres présentées. Si votre temps est limité, je suggérerai d’ailleurs d’aller uniquement à l’Arsenale et de garder du temps pour visiter plusieurs expositions du off, qui sont probablement les plus inspirantes.
Giardini
The Nordic pavilion is quite the crowd pleaser, Camille Norment‘s installation with giant blown up windows is the Scandinavian take on this year recurring thematic of chaos and torn apart objects. As you can see it’s still rather minimalistic and peaceful, old habits die hard!
In the Spanish pavilion, I loved the graphical impact and humor of Francesc Ruiz‘s press kiosk.
The works shown in the main hall weren’t that memorable except for the nice collection of paintings by Egyptian artist Inji Efflatoun.
Bien sûr, il y a l’installation de Camille Norment dans le pavillon nordique dont les gigantesques fenêtres brisées sont la version scandinave du thème récurrent de cette édition : le chaos et les objets ruinés. Le résultat est encore somme toute assez minimaliste et paisible…Une déformation culturelle, j’imagine!
A l’intérieur du pavillon espagnol, j’ai trouvé très réussie l’installation façon kiosque de Franscec Ruiz, c’était drôle et fort graphiquement.
Les oeuvres de l’exposition générale n’étaient pas particulièrement mémorables, à l’exception d’une série de peinture de l’artiste égyptienne Inji Efflatoun.
Arsenale
In the main show, I found Katharina Grosse‘s installation rather interesting, despite (or because?) its 80’s multicoloured nightmare look. I also liked Helen Marten‘s sculptures, with their retro-futuristic inspiration. Another highlight was Russian artist Natalia Pershina Yakimanskaya‘s work with her Clothes for Demonstation against false election of Vladimir Putin.
Italia’s pavilion pretty much had to be good and delivered with a very “sensorial” choice of works that involved a lot of sculptures. Luca Monterastelli and Allis/Filliol‘s works were good, but it was Vanessa Beecroft‘s collection of nude female marbles that really stole the show.
The Latvian pavilion was a great surprise. Katrīna Neiburga and Andris Eglītis‘s installation was inspired by so-called “garage elves”, retired blue-collar workers and engineers from closed factories living in repurposed garage complexes from the 70’s and 80’s where they continue to occupy themselves with inventing, constructing mechanical devices or re-soldering microcircuits pulled out of second-hand gadgets. It was like setting foot in a hybrid between a shack and a spaceship!
Dans l’exposition principale, l’installation de Katharina Grosse a retenu mon intérêt, malgré (ou à cause) de son côté multicolore façon cauchemar 80’s. J’ai aussi aimé les sculptures d’Helen Marten, avec leur inspiration rétro-futuriste. Une autre artiste marquante, la russe Natalia Pershina Yakimanskaya et son “Clothes for Demonstation against false election of Vladimir Putin”.
Le pavillon de l’Italie a en quelque sorte l’obligation d’être bon, et cette année il répondait bien aux attentes avec une sélection très “sensorielle” centrée sur la sculpture. Celles de Luca Monterastelli et Allis/Filliol étaient séduisantes mais c’est la collection de marbres féminins de Vanessa Beecroft qui poussait vraiment à s’attarder.
Le pavillon de la Lettonie était une excellente surprise. L’installation de Katrīna Neiburga et Andris Eglītis était inspirée par les “garage elves”, ces ouvriers et ingénieurs à la retraite qui vivent dans des garages des années 70-80 reconvertis en laboratoires-habitations où ils s’occupent en bidouillant des engins mécaniques. Le résultat était à mi-chemin entre une cabane et un vaisseau spatial !
Collateral Events
Palazzo Fortuny, Proportio
On the surface : Venice, Italy | The Voyageur
[…] pictures of the Biennale. More pictures of Venice. Aes œuvres exposés à la dernière Biennale faisaient étrangement […]